Ayant pris part aux travaux de la deuxième session du Comité Technique Spécialisé sur la Jeunesse, la Culture et le Sport (CTS), qui viennent de se tenir au siège de l’Union Africaine, à Addis-Abeba, du 16 au 17 juin 2016, le professeur Manda Tchebwa Antoine, Directeur Général du CICIBA a regagné Libreville ce samedi 18 juin 2016, satisfait de l’issue de ces travaux en faveur de son Institution. « Le CICIBA est de retour sur l’échiquier africain », a-t-il déclaré à sa descente d’avion. Ayant levé l’option d’instaurer une « Journée africaine de la musique », à la suite du décès de l’artiste Papa Wemba et de l’hommage planétaire qui en a découlé, l’UA entend par le biais de cette célébration à l’échelle internationale à honorer tous les musiciens du continent africain pour leur contribution au développement culture des pays d’Afrique. L’Assemblée des experts a salué l’initiative du CICIBA d’accompagner cette initiative de l’UA en éditant un livre sur ce héros de la culture africaine.
En prélude des travaux du CTS, les experts venus des 53 pays africains, du CICIBA et d’autres organismes partenaires de l’UA, ont contribué à baliser les réflexions de la réunion ministérielle en autour du thème de cette session, à savoir « L’année africaine des droits de l’homme : promouvoir l’éthique et la diversité culturelle comme un droit intrinsèque des peuples d’Afrique ». Thème qui revêt toute son importance en tant qu’il permet de faire de l’éthique et de la diversité culturelle non seulement un droit essentiel mais également l’une des voies royales pour relever les défis de développement de l’Afrique.
Il sied de préciser que le CTS est une instance ministérielle de décisions de l’Union Africaine, créée en remplacement de l’ancienne Conférence des Ministres de la Culture de l’Union Africaine, élargie cette fois, outre la culture, aux domaines de la Jeunesse et des Sports.
Eclatés à trois secteurs (Culture, Sport et Jeunesse), à l’occasion de cette session, les experts de ces différents champs ont proposé à la bonne attention des Ministres un certain nombre de mesures innovantes dans chacune de ces disciplines.
Au plan culturel, l’Union Africaine encourage les Etats membre à ratifier la Charte de la renaissance culturelle africaine, et apporte son soutien aux champions désignés quant à au niveau régional en vue de mener des campagnes de plaidoyer et de sensibilisation sur ladite Charte auprès des pays qui ne l’ont pas encore fait.
Les Etats membres sont, en outre, appelés à s’engager dans le processus d’élaboration de la Législation type de l’Union africaine sur la protection des biens /Patrimoine culturels à travers les consultations régionales en la matière qui auront lieu en 2016 et 2017 afin d’en assurer l’appropriation.
Quant au rapport concernant le Cadre d’action et la Stratégie de mise en œuvre des résultats du 4e Congrès, il a fait l’objet d’une adoption unanime. Dans le même ordre, l’Assemblée approuve la proposition visant à organiser le 5e Congrès culturel panafricain en 2018 sous le thème : « Faire progresser l’Agenda 2063 de l’Union africaine en misant sur la Culture et l’Economie créative africaine », tel que proposé par le bureau de précédent Congrès.
Pour un fonctionnement plus performant de l’ACALAN et pour plus de souplesse dans la gestion de ses programmes, le CTS recommande que son budget (de l’ACALAN) soit dissocié de celui du département des affaires sociales. A cet effet, il est attendu des Etats membres un soutien conséquent aux efforts que fournit cette importante Académie pour le développement et la promotion des langues africaines.
La même attention a requise en faveur du Centre d’études linguistiques et historiques par la tradition orale (CELTHO), à qui il est recommandé de mettre en place un Comité technique et scientifique en vue de consolider la gestion de ses programmes de recherche.
Dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’UA, le CTS exhorte les Etats membres à apporter leur soutien au Grand musée d l’Afrique en cours de création à Alger pour qu’il devienne, une fois qu’il aura atteint sa phase d’opérationnalité, l’un des programmes fleuron de l’AU dans le cadre du premier plan décennal. Dans cette perspective, la mise en place d’un comité technique et consultatif composé des Etats membres, de la CUA et des parties prenantes est à placer sous la direction de l’Algérie en vue d’élaborer la feuille de route pour le lancement de cet édifice.
L’UA, à travers le CTS, approuve, à la suite du décès la proposition R.D. Congolaise visant l’instauration sur le continent africain d’une « Journée de la musique africaine », en hommage à tous les musiciens africains. Une manière, pour l’Afrique, de saluer leur contribution des artistes musiciens dans leurs diversités au développement culturel du continent. La RDC a été chargée, en collaboration avec la Commission de l’Union Africaine, à en proposer le contenu et les principales articulations.
Concernant le Festival Panafricain de la musique (FESPAM) de Brazzaville, l’Union Africaine est invitée à s’impliquer dans son organisation pratique. De même, les Etats membres sont invités à lui apporter leur meilleur soutien en manifestant, entre autres, leur présence massive à la prochaine édition prévue à Brazzaville en juillet 2016. La même attention est requise en faveur du FESPACO.
La Commission de l’Union Africaine se félicité de la synergie exemplaire qu’elle entretient avec un certain nombre d’organismes à vocation culturelle et artistique du continent africain. Elle salue à cet effet les performances réalisées, chacun dans son domaine d’intervention, des organismes panafricains, sous-régionaux et internationaux comme l’Observatoire des Politiques Culturelles en Afrique (OCPA), le CERDOTOLA, le CICIBA, le Prix Africain de la Musique (AFRIMA), le Fonds du patrimoine mondial africain (FPMA), le Réseau Artériel. Misant sur la consolidation de cette coopération, l’UA appelle mise sur le dynamisme et une implication déterminée de ces organismes dans la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’UA, en particulier de son Aspiration 5 sur la culture et le patrimoine.
L’image africaine a fait l’objet d’une importante décision, qui marque un tournant, dans la gestion de la création cinématographique et audiovisuelle, avec l’approbation par le CTS de la création au sein de l’UA d’une Commission africaine de l’audiovisuel et du cinéma (AACC). La charge de la confection de ses statuts a été confiée à la CUA de manière à les soumettre pour approbation aux organes politiques de l’UA en 2017.
Ayant pris part aussi bien aux travaux des Experts qu’à ceux du CTS, le Directeur Général du CICIBA, le professeur Manda Tchebwa Antoine, a saisi cette opportunité pour communiquer sur l’état d’avancement du processus de restructuration du CICIBA avec S.E. Dr Martial de Paul IKOUNGA, Commissaire aux Ressources humaines, Science et Technologie (HRST), qui l’a encouragé à cette tâche tout en affirmant la disponibilité de l’UA a soutenir le CICIBA lors des futures réunions de ses instances.
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