Le CICIBA renoue avec les arènes de la science et de la culture
NUITS BANTU est le nom du programme d’activités mis au point par le CICIBA pour marquer la relance de ses activités dans son ancrage librevillois. Plus d’une quinzaine d’activités variées couvriront le biennum 2017-2018.
Après près de 10 ans d’absence sur l’agenda des manifestations scientifiques et culturelles du continent, le fort de ses nouveaux atouts, une nouvelle équipe de direction internationale, dynamique et déterminée, opérant sous la direction du professeur Antoine Manda Tchebwa, tout indique désormais que l’on devrait compter avec la créativité traditionnelle du CICIBA.
Pour se faire une idée précise sur le projet du biennum 2017-2018, il est donné d’apprécier à sa juste valeur la chronologie annoncée des évènements articulés autour de quatre axes majeurs : a) des activités scientifiques en deux volets (conférences académiques, colloques, symposiums) et édition des travaux de recherche de pointe (livres, revues scientifiques du CICIBA) ; b) spectacles vivants (musique, contes, mode et soirées d’élégance) ; c) expositions (arts plastiques, photos) ; d) quête des racines en direction de la chefferie traditionnelle bantu et de la diaspora africaine des Amériques.
« Nuits Bantu » est une réponse à la rupture tant décriée entre le CICIBA et son ancrage dans le pays du siège. C’est un appel à un ancrage plus abyssal dans le terroir mosaïque du Gabon dans une ouverture plus conviviale et solidaire.
Il était donc temps d’offrir au peuple du Gabon, et à travers lui, le reste du monde bantu (via la couverture médiatique subséquente), le meilleur cru de la créativité du CICIBA dans cette phase de relance en vue de communier avec lui à la célébration de nos valeurs communes. « Cela est une exigence non seulement éthique, mais esthétique et paradigmatique », dit le professeur MANDA TCHEBWA.