LE COORDINATEUR DU BUREAU SOUS-REGIONAL DE LA FAO POUR L’AFRIQUE CENTRALE EN VISITE CHEZ SON HOMOLOGUE DU CICIBA

Solidarité bantu oblige, la direction de la FAO a fait le premier pas, ce lundi 6 mars 2017, en rendant une visite surprise au CICIBA. Deux voisins à peine installés dans le même immeuble ont savouré ce moment de sympathie dans une grande ferveur.

La joie était sur tous les visages. Et les poignées de mains bien chaudes. Pour cause ? Un invité de marque a débarqué ce lundi 6 mars 2017, en début après-midi, dans le bureau du Directeur Général du CICIBA. Son nom : Hélder MUTEIA, Coordinateur du Bureau Sous Régional de la FAO pour l’Afrique Centrale et Représentant de la FAO au Gabon et Sao-Tomé et Principe.

Ce qui avait l’air d’une simple visite de courtoisie, à l’initiative du voisin de palier, s’est transformé tout de suite en une véritable séance de travail. A cette occasion, le Directeur Général du CICIBA a remercié de vive voix son hôte du jour pour cette heureuse initiative. S’en est suivie une présentation assez détaillée du CICIBA, ses moments de déboires, son actualité récente qui, sous l’impulsion du Gouvernement Gabonais, a permis au CICIBA de bénéficier d’un nouveau siège, dans la proximité de la FAO.

« Il nous faut penser dès à présent à consolider nos rapports au travers des projets de coopération assez réalistes », a suggéré Monsieur Hélder MUTEIA. Au cœur de cet échange convivial, quelques pistes sont esquissées : le rapport entre l’agriculture et l’écologie africaine, l’échange des produits agricoles entre l’Afrique et les Amériques, via la traite négrière … Autant de sujets qui, dans la spontanéité de leur surgissement, ont attiré l’attention du CICIBA.

« Pour nous, c’est une porte entrouverte que la FAO pousse », signale le Directeur Général du CICIBA. « Ces questions font partie des thématiques sur lesquelles se penchent déjà nos chercheurs », s’est-il empressé d’enchainer. « Avec un peu plus de chance, certains de nos hôtes invités à prendre part à la « Semaine internationale des personnes d’ascendance africaine » que le CICIBA envisage d’organiser à Libreville au mois de mai 2017, en guise d’activité inaugurale de ses Grandes Conférences, pourraient nous apporter le premier éclairage sur la question », s’est-il réjouit.

D’autres pistes restent encore à explorer et à approfondir. « L’essentiel était d’amorcer ce premier pas », a pour sa part renchéri le Représentant de la FAO. « Le meilleur est sûrement à venir », a-t-il conclu.

La visite s’est terminée par un tour rapide des installations du CICIBA : Bureaux, salle de réunions, salles d’expositions. Avant de se séparer de son hôte, le Coordinateur de la FAO a consigné dans le livre d’or quelques mots d’encouragements à l’adresse de l’équipe du CICIBA.

Il importe au plus haut point que cette première rencontre marque le début d’une collaboration des plus fructueuses et pérennes.

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